Une crise de liquidité implique l'incapacité de faire face à ses échéances financières immédiates (cas de la SVB aux États-Unis en 2023), ayant pour solution, au niveau bancaire, d'injecter de l'argent ou de créer de la monnaie (avec, dans ce cas, des conséquences inflationnistes). Une crise de solvabilité, telle que celle qui menace la France, est plus grave, car honorer ses dettes devient alors impossible dans les moyen et long termes, ce parce que l'État français se fragilise par excès d'interventionnisme.

La solution consisterait à opérer des coupes suite à un audit. Par exemple, comment se fait-il que l'État français représente plus de 60 % de son Produit Intérieur Brut (contre 40 % chez d'autres États), et qu'il y ait plus de cartes vitales que de Français recensés ? Au lieu de chercher à contrer ces abus, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs sont à l'origine de la disparition, suite à leur revente à l'étranger, des industries Rhône-Poulenc, Pechiney, Arcelor, Alcatel, Lafarge, les Chantiers de l'Atlantique et Alstom.

Les affaires qui continuent à fonctionner sont celles qui n'ont pas besoin du système bancaire (comme Schneider). Faut-il alors que les banques disparaissent, comme au Japon ? En fait, les banques sont des intermédiaires utiles. Leur absence aurait des répercussions néfastes à un niveau général, dont notamment un effondrement du marché de l'immobilier. L'indice à surveiller, dans leur cas, est le SX7E. Une solution, au niveau global, serait de démanteler JPMorgan, dans un esprit anti-monopolistique.