Concernant l'insécurité, et son lien avec l'immigration, on note la différence entre les chiffres donnés par des organisations ou plateformes indépendantes et ceux donnés par le ministère de l'Intérieur ou d'autres structures proches du pouvoir. Par exemple, voici pour rappel les chiffres d'une étude indépendante de 2021 : 120 attaques au couteau dont 3 homicides par jour, 230 viols par jour, 27600 refus d'obtempérer par an et 700000 nouveaux clandestins en France. Ces chiffres sont en constante aggravation, même s'il est difficile d'avoir des statistiques.

En lieu et place des statistiques qui auraient dû être publiées par le ministère de l'Intérieur, on constate, le 21 janvier 2023, que l'augmentation de l'insécurité est un phénomène simplement reconnu, sans donner de chiffre ni de pourcentage. C'est un flou artistique créé pour masquer un laxisme voulu. Cependant, une étude est parue dans le Figaro le 14 juillet 2023, signée Pierre Buigues, un universitaire toulousain, selon qui la délinquance et la criminalité sont plus élevées en France que dans les autres pays de l'UE, avec une surpopulation carcérale élevée.

Cette surpopulation est due à l'inadaptation du parc carcéral à la criminalité, non à une politique de fermeté. D'après une étude de la direction centrale de la police judiciaire, le taux de criminalité en France est passé de 14,06 % (en 1949) à 62,35 % (en 2005), d'où un lien évident avec l'immigration. Pierre Buigues ajoute que le taux d'homicide en France est sous-évalué, car les agressions menant à la mort ne sont pas comptabilisées comme des homicides. Il en découle que le taux d'homicide par habitant est supérieur à celui de nos voisins européens.

La France est donc le pays européen où il y a le plus d'homicides en nombre absolu car, selon des chiffres officiels de 2020, il y en a eu 879 en France contre 719 en Allemagne, 298 en Espagne et 285 en Italie. Or, si l'on ramène ces chiffres absolus à la population totale du pays, la France apparaît davantage comme un pays violent par rapport à l'Allemagne, à l'Espagne et à l'Italie. La délinquance et la criminalité sont donc nettement plus élevées en France que dans les autres pays de l'UE, car les vols qualifiés y sont, en outre, trois fois plus importants.

Sans oublier les incendies de voitures lors des rodéos urbains des jeunes des cités (ils ne sont pourtant pas comptabilisés). Il est flagrant de constater que les sites officiels sur lesquels l'on recherche des statistiques ne donnent que des chiffres anciens, non actualisés, minorés ou détournés de leur sujet. Pour exemple cette statistique de l'INSEE et du service statistique ministériel de la Justice, selon laquelle, en 2019, 82 % des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie se sont déclarées françaises (ce qui minimise le rôle de l'immigration).

Lorsque les services concernés (Intérieur et Justice notamment) assurent que 82 % des personnes mises en cause se sont dites françaises, il s'agit simplement de Français de papier, d'où l'idée selon laquelle il n'y aurait pas de criminalité immigrée. Voilà comment on trompe les Français, la duplicité du pouvoir détournant l'attention de ces derniers des conséquences de l'immigration voulue et imposée. Notons que le nombre des mis en cause étrangers (15 %) a augmenté plus vite que celui des mis en cause parmi les Français de souche (1 %).

Duplicité supplémentaire, il nous est affirmé que les personnes françaises ou étrangères ne sont pas mises en cause pour les mêmes faits : les étrangers seraient davantage impliqués dans des atteintes économiques et financières (46 % des mis en cause pour ces motifs). C'est ainsi que l'on escamote le rôle des immigrés dans les agressions physiques, vols, viols et meurtres. Tout est manipulé, occulté ou dévié. Au-delà de la criminalité, l'immigration a également un coût pour la communauté nationale. C'est ce qui découle d'une statistique associative.

En effet, dans l'étude menée par Contribuables Associés et le chercheur Jean-Paul Gourevitch, il est précisé que, selon les données disponibles, rassemblées et mises en perspective mais parfois dispersées ou lacunaires, l'immigration est impliquée dans la fraude d'identité, sociale, médicale, fiscale ou relative à la réalité de la contribution de cette même immigration dans le PIB de la nation. L'étude porte sur 13,8 millions d'immigrés ou de descendants directs, soit 20 % de la population résidant en France, et sur le coût représenté pour l'État.

Ce coût pour les contribuables français passe de 17,4 milliards d'euros en 2012 à 40,3 milliards d'euros en 2023. Par rapport à 2012, les recettes ont augmenté de 23 %, mais les dépenses de 64 %. Le surcoût de l'immigration irrégulière est de 3,77 milliards d'euros. Quant à la rentabilité de l'aide publique au développement destiné à freiner les flux migratoires, elle est quasi nulle. Devant ces chiffres de la délinquance étrangère et du coût de l'immigration, même si les Français ne les connaissent pas, leur mécontentement n'est pas étonnant.

D'après un sondage CSA pour CNews de juin 2023, 82 % des Français interrogés réclament la tolérance zéro contre les agressions physiques. Or, face à cette situation, que fait le pouvoir ? Rien. Dans un entretien publié dans le Figaro Magazine, Emmanuel Macron n'excluait pas l'usage du 49.3 en vue de l'examen du projet de loi sur l'immigration, projet voulu par le Rassemblement National et les Républicains face à l'explosion de la criminalité en France. Il annonçait ne pas vouloir être "bousculé par des majorités de fortune".

Cela veut simplement dire qu'il va essayer de mettre au point un texte soi disant destiné à réguler l'immigration, pour essayer de calmer les oppositions, mais ce ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau. Pour stopper l'immigration, il suffit de couper les pompes aspirantes. Il faut le vouloir, et le pouvoir ne le veut pas. Rappelons que, pour Macron : "L'immigration fait partie des traditions d'accueil de la France", et que, le 21 juin 2017, il avait déclaré : "Nous ne sommes pas confrontés à une vague d'immigration". Selon lui, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.

Après la mort du dealer Nahel et l'insurrection des banlieues, Macron osait affirmer, dans le Figaro du 2 août 2023, qu'il n'y avait pas de lien entre les émeutes et l'immigration. En appui à sa volonté d'occulter les causes de l'insécurité, l'Institut Montaigne affirme que l'immigration est nécessaire à notre soutien économique, sous prétexte que la France est vieillissante. On en est donc resté à la formule : "L'immigration, une chance pour la France" des Lionel Stoléru, Bernard Stasi et Jacques Attali. Pourtant, là ne s'arrêtent pas les études qui les contredisent.

Ainsi, selon une étude relayée par Breizh-info le 2 septembre 2023 : "La baisse inexorable des Français de souche, et la hausse corrélative des immigrés, font qu'ils se retrouveront peu ou prou à égalité en 2070". Il y a donc une volonté évidente, surtout depuis Nicolas Sarkozy, de noyer la France dans l'immigration. Le 17 décembre 2008, il déclarait, à Polytechnique : "Le métissage n'est pas un choix, c'est une obligation. Si ce volontarisme républicain ne fonctionne pas, il faudra que la république passe alors à des méthodes plus contraignantes".

Déjà, lors du congrès de l'UMP du 14 janvier 2007, il affirmait : "Je crois au mélange, au métissage, à la rencontre des cultures, à une France d'après, une France où l'expression de Français de souche aura disparu". Ce premier point est à compléter par un deuxième, celui de la paupérisation et de la désindustrialisation de la France. En effet, la paupérisation de la France et des Français ne découle pas seulement du poids de l'immigration comme nous l'avons vu, mais aussi de la politique économique de désindustrialisation menée depuis Sarkozy.

Il est flagrant qu'entre 1970 et aujourd'hui, la France est le pays européen qui s'est le plus désindustrialisé, avec une perte de 2 millions et 500000 emplois. Quand on prend l'ensemble de la production industrielle de la zone euro, la part que représente l'industrie française a baissé de 4 points, celle de l'Italie de 2 points, l'Espagne étant quasiment stable et l'Allemagne, par contre, ayant gagné 5 points. Ce changement ne peut qu'être imputé à la politique de nos gouvernements. Le poids de l'industrie dans notre PIB n'est plus que de 20 %.

Il faut tout de même remarquer que c'est depuis le milieu des années 1970 qu'allait s'opérer ce revirement, qui a sonné le glas de l'industrie française. Il découle, à l'origine, de la décision du commissariat général au Plan d'arrêter son soutien à l'industrie électronique, ce qui a eu, en cascade, des effets néfastes sur les autres secteurs industriels français. De 1980 à 1989, la part de l'emploi manufacturier dans l'emploi total en France est passée de 21,1 % à 17,8 %. On a perdu 1,9 million d'emplois industriels entre 1980 et 2007, soit 36 % des effectifs.

Dans le même temps, la part de l'industrie dans le PIB passait de 35 % dans les années 1970 à ce qui allait devenir les 20 % actuels. Certes, cette évolution s'explique aussi par l'attrait pervers des délocalisations permettant d'avoir les mêmes produits à moindre prix. D'abord, ce n'est pas toujours vrai, car les transports peuvent poser problème. Surtout, dans la situation actuelle, on se rend compte du degré de nocivité de cette politique, puisque certaines marques automobiles n'arrivent plus à s'approvisionner en éléments électroniques.

Prenons aussi le cas des médicaments en France : nos hôpitaux ont du mal à trouver du curare, nécessaire à l'anesthésie des patients. La France devient un pays volontairement sous-développé. Le pouvoir politique est responsable des délocalisations, ce au détriment de notre souveraineté nationale et de notre sécurité nationale. L'exemple le plus flagrant concerne notre industrie lourde, avec les aciéries d'Arcelor, que Sarkozy ne soutint pas face à la concurrence asiatique. Voir, même, les insultes de Sarkozy rapportées par l'Express du 15 mars 2012.

On ne peut que constater la soumission face aux intérêts étrangers, dont américains, de la part de nos gouvernants. Il en va de même pour la revente aux Américains de nos industries de pointe en informatique, notamment en microprocesseurs. Dans des secteurs-clés pour notre sécurité nationale, tels que les sous-marins nucléaires, nous dépendons des Américains qui ont obtenu tous les brevets d'Alstom. Les munitions françaises elles-mêmes sont fabriquées à l'étranger. Sur le plan économique, voir aussi les conseils de McKinsey à Macron.

Venons-en maintenant à la politique internationale. Là encore, on ne peut que constater la soumission de l'État français au diktat américain, dont l'affaire de Crimée est un exemple éloquent, avec ses conséquences néfastes pour les Français, notamment d'un point de vue économique et militaire. À ce titre, Macron n'est pas le premier. C'est au nom des intérêts américains que nous étions intervenus dans les guerres en Serbie et en Irak. Le seul homme politique français qui avait osé dire non, sous Jacques Chirac, était Dominique de Villepin.

C'est donc du fait de Villepin que nous n'avons pas eu à faire la deuxième guerre en Irak contre Saddam Hussein. Mais, avec Emmanuel Macron, nous servons de nouveau, aujourd'hui, les intérêts américains contre la Russie. Nous avons accepté de mettre un embargo sur le pétrole et le gaz russes bon marché, ce qui nous oblige à avoir recours au pétrole et au gaz américains, plus coûteux du fait, non seulement de la volonté américaine, mais aussi du coût plus important de l'extraction par le gaz de schiste. Les Américains ne nous font pas de cadeau.

D'où des conséquences désastreuses pour notre économie à tous les niveaux. On apprend ainsi que, en 2023, 1 Français sur 10 ne mange plus qu'un seul repas par jour, faute de moyens. Quant au logement, de plus en plus nombreux sont ceux qui en viennent à dormir dans leur voiture. Ce n'est donc pas l'économie russe qui s'effondre, mais l'économie française. Au contraire, l'économie russe n'a jamais été aussi florissante, se développant en Asie et en Afrique, pendant que nous sommes pris à la gorge, à cause des Américains et de nos gouvernants.

Quel est l'intérêt de cette situation ? Ce que l'on peut constater, à savoir que, en conséquence de l'éternelle obsession américaine envers la Russie, notamment la Russie de Vladimir Poutine, adversaire déterminé du Nouvel Ordre Mondial, les États-Unis courent à leur perte. Aujourd'hui, l'économie européenne s'endette à coups de milliards et de matériel militaire pour soutenir Volodymyr Zelensky. On ne peut donc pas dire que Vladimir Poutine serve le Nouvel Ordre Mondial (ce qui remet d'ailleurs en cause les thèses de Pierre Hillard à ce sujet).

Dans les grands médias occidentaux, on ne parle que des succès (à venir) de la contre-offensive ukrainienne, et on nous promet toujours la victoire pour demain. Pourtant, il semble inéluctable que le grand reset se fera en faveur de Poutine, en passe de détruire le projet de Nouvel Ordre Mondial voulu par les Américains, d'où l'affolement des pays de l'OTAN qui se rendent compte que leur empire est en train de s'écrouler, ce au bénéfice du monde multipolaire que veulent les Russes, les Chinois et d'autres pays partisans de l'indépendance nationale.

Terminons ce tour d'horizon international par un rappel autour d'un des plus grands scandales sanitaires et financiers, la soi disant pandémie du Covid-19. On sait en effet, par les travaux du professeur Luc Montagnier (1932-2022), ayant validé, le 17 avril 2020 sur CNews, une recherche indienne du 31 janvier 2020, que le Covid-19 est un virus artificiel contenant des éléments du VIH, suite à une manipulation génétique effectuée par des hommes. En outre, sa fabrication ne venait pas des laboratoires chinois de Wuhan, mais des États-Unis.

À l'appui, deux informations capitales : l'une, révélée par la chaîne Sputnik, qui rapportait que la chaîne 12 de la télévision israélienne avait fait état d'un rapport secret de novembre 2019, dans lequel le gouvernement américain mettait en garde Israël contre l'arrivée d'un virus mortel (ce que les Américains ne pouvaient alors savoir, à moins d'en être les auteurs) ; l'autre, sur le site Veterans Today, qui précisait que le virus avait été conçu dans des laboratoires de Caroline du Nord du temps de George W. Bush en vue d'une guerre bactériologique.

Autre élément important : curieusement les vaccins Pfizer et Moderna étaient déjà prêts quand, enfin, on eut connaissance de cette soi disant pandémie de Covid. Là, il faut revenir sur une peur générale, en France et ailleurs, montée de toutes pièces par les pouvoirs politiques, dans le but de pousser à la vaccination, alors que le professeur Didier Raoult démontrait que l'hydroxychloroquine, utilisée en Afrique contre la Malaria, était également efficace contre le Covid-19. Seulement, le traitement risquait de faire barrage aux vaccins.

C'est ainsi que le pouvoir put dépenser des milliards de notre argent, en accord avec le fameux : "Quoi qu'il en coûte" de Macron, et la levée de boucliers des Agnès Buzyn et Jérôme Salomon contre les travaux de Raoult (aux résultats desquels allaient s'ajouter les traitements à base d'ivermectine). C'est sous cet éclairage qu'il faut analyser la situation entre 2020 et 2022, permettant à Macron de renforcer sa dictature, sous prétexte de prendre soin de la santé des Français, obligeant notamment les infirmières à se faire vacciner pour travailler.

Ces obligations vaccinales, rappelons-le également, intervenaient dans le contexte d'une baisse du nombre des lits d'hôpitaux, déjà entreprise sous Sarkozy. Aujourd'hui, on est obligé de fermer certains services d'urgences, faute d'infirmières. Or, tous les jours on trouve des statistiques venant de différents pays, faisant état de la morbidité et de la mortalité dues au vaccin contre le Covid-19. Certains pays font même machine arrière, au point de commencer à dédommager les victimes de ce vaccin. La censure à ce sujet est totale en France.

Voici ce que dit le décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 : "Le gouvernement français pourra punir d'amendes et de séances de rééducation politique toute discussion privée, jugée déviante, dont il juge le contenu hostile ou non conforme à l'idéologie officielle". Macron disait à Lyon le 4 février 2017 : "Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France, mais elle est diverse et multiple" ; le 21 février 2017 à Londres : "Je n'ai jamais vu d'art français" ; le 11 octobre 2018 à Erevan : "La langue française n'a pas de lien avec la nation française".

Toujours Macron, le 22 janvier 2019 à Aix-la-Chapelle : "Ce que je ne comprends pas en allemand a un charme romantique que le français ne m'apporte plus" ; à New York, le 25 septembre 2018 : "Je viens d'un pays qui a fait beaucoup d'erreurs, beaucoup de mauvaises choses" ; en Algérie, le 15 février 2017 : "La colonisation fut un crime contre l'humanité". Pourquoi, dans ce cas, les descendants des colonisés viennent-ils en France pour essayer de survivre ? L'erreur des Français a été d'élire et de réélire Macron, ainsi que ses prédécesseurs.

Voir George Orwell : "Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime : il est complice", sans compter la probabilité du trucage des élections. Le constat de la France d'aujourd'hui est celui d'un pays noyé dans une immigration imposée, au moins depuis Valéry Giscard d'Estaing et son regroupement familial, processus de destruction auquel contribuent également les lois permissives, la promotion des mœurs déviantes, le mariage contre-nature, la théorie du genre, le wokisme, etc.

C'est aussi une France où les églises brûlent ou sont impunément vandalisées (dont Notre-Dame de Paris, symbole de la France chrétienne, ce, nous dit-on, "à cause d'un mégot mal éteint", alors que du chêne, même frais, ne peut brûler dans ces conditions). Il y a, quelque part, une connivence entre l'épiscopat français et l'État français dans cet abandon de notre héritage. Par ailleurs, voici les chiffres du ministère de l'Intérieur après la mort de Nahel : 5000 véhicules incendiés, 10000 feux de poubelles, 1000 bâtiments brûlés, 250 commissariats attaqués.

Les armes sortent des banlieues, pourtant Macron ose dire qu'il n'y a pas de lien entre les émeutes et l'immigration. Nous allons donc vers la guerre civile. Comment en sommes-nous arrivés là ? Par une succession de décisions du pouvoir, dont la cause première est la Révolution dite française. C'est là que notre civilisation a commencé à être détruite pan par pan, à commencer par le démantèlement des corporations suite à la loi de 1791 d'Isaac le Chapelier, qui remplaçait ainsi la démocratie organique par celle, inorganique, que nous connaissons depuis.

Car, le bulletin de vote étant désormais conditionné par l'information des médias, qui tient les médias financièrement tient le vote des citoyens. Il est flagrant que l'action menée, ensuite, par les gaullistes, ainsi que par leurs alliés communistes ou francs-maçons, était plus tournée contre la révolution nationale du Maréchal Pétain que contre l'occupant allemand. D'ailleurs, toutes les tentatives révolutionnaires nationalistes du premier vingtième siècle avaient essayé de revenir aux structures corporatistes d'avant la Révolution dite française de 1789.

Si le personnel de Vichy avait été moins naïf, la France aurait suivi le même exemple et l'Europe serait aujourd'hui nationaliste. Malheureusement, Adolf Hitler avait donné à l'Angleterre des motifs de déclaration de guerre, et la machine de guerre contre les nationalismes a été enclenchée. Aujourd'hui, la victoire de la démocratie inorganique contre le nationalisme reste une victoire, non pas intellectuelle, mais militaire. La seule solution pour en sortir est de revenir à des politiques basées sur la réalité empirique des nations.

Plus qu'une doctrine, le nationalisme est un empirisme. Pour en revenir aux États-Unis, il faut avoir conscience du fait que l'hégémonie américaine dans le monde porte préjudice à la population américaine elle-même. Concernant, par ailleurs, les révolutions nationalistes du vingtième siècle, Hitler est un cas à part : il a émergé face à la paupérisation de l'Allemagne au lendemain de la guerre de 1914-1918, mais est allé trop vite dans ses entreprises militaires, car instable, exalté, romantique, contrairement à António de Oliveira Salazar (1889-1970).