Le marché du pétrole et du gaz se fragmente : le pétrole importé de Russie en Inde, 20 % moins cher que le prix mondial, n'est plus en dollar, avec pour conséquence le fait que le marché du Brent devient un marché local. Des pays tels que l'Inde, la Chine et une partie de l'Asie ont accès à de l'énergie pour moins cher que chez nous, d'où une perte de compétitivité aggravée des occidentaux sur le marché de l'énergie.
Si deux ou trois systèmes de paiement concurrents se mettent en place, certains pays se demandent pourquoi ils continueraient à acheter aux États-Unis. Concernant le commerce international, le pétrole et les matières premières en général, contrairement à l'Inde et à la Chine, nous, en France, n'avons de contrat à long terme avec personne : nous sommes donc dans l'incertitude quant à l'évolution du marché.
La Chine, au moment de l'entretien, ouvre deux centrales à charbon par semaine, efficientes en termes de respect de l'environnement. Si le charbon devient moins polluant, et compte tenu des autres facteurs évoqués, les variations du marché d'un jour à l'autre peuvent être fortes. Si le prix du gaz passe du simple au double, l'Inde ne sera pas affectée du fait de ses contrats à long terme, contrairement à nous.
Nous manquons d'informations en temps réel sur l'évolution du prix du pétrole vendu par les Russes aux Indiens et aux Chinois, ce qui contribue aussi à fragiliser notre position. Les difficultés, au cours des décennies précédentes, consistaient à trouver les informations. Il y a encore trois ans, on y avait accès en temps réel grâce à Bloomberg. Maintenant, on est en train de revenir aux difficultés précédentes.
Autre sujet abordé dans la vidéo : la dérive du gouvernement des juges (permettant à ces derniers de prendre des décisions contraires à la législation) va dans le sens d'une interprétation du bien commun qui remet en question la prééminence, fondatrice de notre civilisation, de l'individu sur le groupe (d'où, par exemple, les obligations de confinement et de vaccination auxquelles nous avons été confrontés).
Pour en revenir à l'économie sur d'autres points d'actualité, comme le problème de la ré-industrialisation de la France, les politiques, même de droite, ne comprennent rien à la création de valeur, qui implique une liberté de l'entrepreneur et du consommateur. Il est difficile d'envisager une ré-industrialisation quand le secteur privé ne représente que 38 % du PIB, avec un État affaibli car trop présent partout.
Les individus qui travaillent et veulent améliorer leur condition doivent continuer à le faire malgré tout car, ce que nous apprend le regard d'un libéral et d'un chrétien, c'est que les véritables améliorations collectives viennent des initiatives individuelles. C'est en ce sens que, malgré les incertitudes dans le long terme, le développement de l'intelligence artificielle (de type ChatGPT) ne nous remplacera pas.
Si deux ou trois systèmes de paiement concurrents se mettent en place, certains pays se demandent pourquoi ils continueraient à acheter aux États-Unis. Concernant le commerce international, le pétrole et les matières premières en général, contrairement à l'Inde et à la Chine, nous, en France, n'avons de contrat à long terme avec personne : nous sommes donc dans l'incertitude quant à l'évolution du marché.
La Chine, au moment de l'entretien, ouvre deux centrales à charbon par semaine, efficientes en termes de respect de l'environnement. Si le charbon devient moins polluant, et compte tenu des autres facteurs évoqués, les variations du marché d'un jour à l'autre peuvent être fortes. Si le prix du gaz passe du simple au double, l'Inde ne sera pas affectée du fait de ses contrats à long terme, contrairement à nous.
Nous manquons d'informations en temps réel sur l'évolution du prix du pétrole vendu par les Russes aux Indiens et aux Chinois, ce qui contribue aussi à fragiliser notre position. Les difficultés, au cours des décennies précédentes, consistaient à trouver les informations. Il y a encore trois ans, on y avait accès en temps réel grâce à Bloomberg. Maintenant, on est en train de revenir aux difficultés précédentes.
Autre sujet abordé dans la vidéo : la dérive du gouvernement des juges (permettant à ces derniers de prendre des décisions contraires à la législation) va dans le sens d'une interprétation du bien commun qui remet en question la prééminence, fondatrice de notre civilisation, de l'individu sur le groupe (d'où, par exemple, les obligations de confinement et de vaccination auxquelles nous avons été confrontés).
Pour en revenir à l'économie sur d'autres points d'actualité, comme le problème de la ré-industrialisation de la France, les politiques, même de droite, ne comprennent rien à la création de valeur, qui implique une liberté de l'entrepreneur et du consommateur. Il est difficile d'envisager une ré-industrialisation quand le secteur privé ne représente que 38 % du PIB, avec un État affaibli car trop présent partout.
Les individus qui travaillent et veulent améliorer leur condition doivent continuer à le faire malgré tout car, ce que nous apprend le regard d'un libéral et d'un chrétien, c'est que les véritables améliorations collectives viennent des initiatives individuelles. C'est en ce sens que, malgré les incertitudes dans le long terme, le développement de l'intelligence artificielle (de type ChatGPT) ne nous remplacera pas.