L'un de mes objectifs étant de faire évoluer progressivement le format d'Objectif Nation vers une plus grande autonomie par rapport à mes sources d'actualité privilégiées (les Cercles Nationalistes Français bien entendu, mais aussi Rivarol et Jeune Nation), ce afin de valoriser une spécificité à même de compléter utilement les sources susdites, j'ai déjà entrepris la transition, depuis l'optique de transcription-résumé-commentaire des vidéos des autres analystes de l'actualité, vers la mise en place d'une démarche plus personnelle, toujours dans le respect des principes doctrinaux de l'extrême droite en général et du nationalisme français en particulier.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre, dans une période mouvementée. J'ai toujours été prudent quant à la probabilité d'aller au bout de mes projets, dont j'ai néanmoins réalisé une partie (tant professionnellement, au niveau commercial, mercatique, managérial puis dans les métiers de la sécurité, que sur un plan plus personnel, à travers mes productions de contenus notamment textuels et visuels). Cette prudence se confirme, à l'aune des incertitudes du monde en 2024, et de conflits d'une rare violence, susceptibles d'avoir des répercussions sur la France et sur notre peuple. Mais, si j'ai la possibilité de continuer mon cheminement, j'emboiterai le pas des autres nationalistes m'ayant précédé.
Cette décision implique la poursuite de ma propre formation doctrinale, ainsi qu'une conscience didactique. Par cette dernière, j'entends le fait de garder à l'esprit la nécessité, auprès des personnes que je suis amené à contacter dans cette perspective, d'éclairer l'information pertinente de façon graduelle. Tout le monde, loin s'en faut, n'est pas encore capable de faire la différence entre nationalisme et souverainisme, entre réaction et patriotisme. Il s'agit de prendre le temps d'expliquer cette différence, car elle est fondamentale. Le nationalisme consiste à s'appuyer, politiquement, sur les principes qui font des nations des civilisations distinctes les unes des autres.
Ainsi, là où souverainisme et patriotisme s'attachent à une résistance territoriale, le nationalisme englobe cette dimension mais va plus en profondeur, remontant à la cause des problèmes du pays. Ce disant, je ne fais que reprendre la définition de mes enseignants (dont Philippe Ploncard d'Assac). La pédagogie passant par la répétition, il faut également œuvrer à une transmission, à une propagation, mais à la seule condition d'avoir vraiment compris ce dont on parle, et de devenir capable de le faire comprendre aux autres. Or, la situation actuelle est celle de générations pour qui le cosmopolitisme s'impose comme une évidence et comme s'il avait toujours existé, ce qui n'est pas le cas.
Dans ce contexte, on préfèrera, des deux niveaux de lecture suivants, celui qui s'attache à désigner l'origine du mal, dans le cas, par exemple, de tensions entre communautés d'origines différentes : dans un premier temps, le Français blanc est désigné comme cible de l'Arabe musulman présenté comme inassimilable ; dans un deuxième temps, l'immigration-invasion est perçue comme le résultat d'un plan d'action cosmopolite, humaniste, maçonnique, destiné à détruire la France pour instaurer un ordre mondial. À partir de ce deuxième temps, qui correspond à un deuxième niveau de lecture, l'anti-France ne se résume plus au seul auteur d'agressions issu d'une immigration récente venue d'Afrique du nord, puisqu'elle devient essentiellement liée à des intérêts américains, juifs et pro-israéliens.
La difficulté que présente l'acceptation de cette idée tient au fait que les membres de la communauté juive, en France, ne sont généralement pas connus pour des actes de délinquance, encore moins pour des crimes de sang. Au moins deux raisons l'expliquent : d'une part, il s'agit d'une communauté relativement intégrée aux usages ; d'autre part, les relations qu'entretiennent les membres les plus influents de cette communauté avec l'argent sont telles que, si une forme de délinquance ou de criminalité doit apparaître, il existe, de longue date, une tendance naturelle à identifier cette délinquance ou cette criminalité aux délits d'initiés, à la corruption, au lobbying.
On ne pense pas, de prime abord, que les réseaux concernés sont d'une telle étendue qu'ils débouchent, à un moment donné, sur l'instrumentalisation d'une partie d'un peuple (arabo-musulman) par une partie d'un autre peuple (juif), dans le but de venir à bout d'une civilisation (française et catholique). Rappelons cependant que l'émergence du christianisme a marqué une rupture par rapport au judaïsme, remettant en cause la notion de peuple élu. Puis vint la Révolution dite française, une révolution anticatholique. Qu'était cette révolution dans le même temps ? "La Révolution fait figure de période fondatrice pour les Juifs français. Elle marque le début de leur émancipation politique."
Quand les zemmouriens et assimilés disent aimer la France, ils parlent, qu'ils le veuillent ou non, des régimes républicains consécutifs à la Révolution dite française. Pourtant, l'histoire de France est bien plus ancienne, son acte fondateur ayant été le baptême de Clovis (466-511) à Reims. Saint-Louis (1214-1270) n'était pas un "roi juif". Et le CRIF rappelle les expulsions dont les Juifs ont été l'objet en France au fil des siècles. Les puissances financières et médiatiques, incontournables dans notre monde, l'immense fortune des Rothschild et autres Rockfeller, la solidarité internationale entre Juifs (dans ses deux facettes : nomadiste et sioniste), appuyée par leurs alliés (francs-maçons, minorités de mœurs), sont autant de facteurs qui montrent, de manière contrastive, que les intérêts spécifiques de la France ne vont pas dans le même sens.
Au vu des pages de la presse généraliste, toujours frileuse quand il s'agit d'évoquer des problèmes d'ordre ethnique, on se rend compte que sa lecture n'atteint même pas le premier des deux niveaux décrits plus haut. Ainsi, Ouest France, à propos de la mort de Thomas Perotto à Crépol le 19 novembre 2023, va tout au plus jusqu'à dire : "Les jeunes venus d’ailleurs portent des coups, certains des coups de couteau et des propos hostiles "aux blancs" sont entendus par certains témoins". Telle est la naïveté du politiquement correct. Le premier niveau, ce sont les Valeurs Actuelles qui l'atteignent, ainsi que CNews, en prise avec la censure. Le deuxième niveau, c'est le nôtre, celui des vrais nationalistes français, qui nommons l'ennemi sous les traits du lobbyiste globalisateur, partisan d'un monde unipolaire dont les peuples, dans l'ensemble, ne veulent plus.
Pourquoi le nationalisme capte-t-il l'attention du public des médias indépendants du web, là où l'alter-mondialisme semble avoir échoué, bien que partageant avec le nationalisme certains axes critiques ? Parce que le nationalisme, contrairement à l'alter-mondialisme, n'est pas une idéologie hors-sol, une simple réponse à la postmodernité. Le nationalisme est une référence à l'histoire profonde des cultures. De plus, le nationalisme n'est pas limité par l'antiracisme altermondialiste, lequel retombe dans le droit-de-l'hommisme des socio-démocrates. Pour devenir nationaliste, j'ai dû moi-même m'affranchir de l'antiracisme perceptible dans mes écrits d'avant mai 2023.
Pour autant, être nationaliste implique-t-il nécessairement d'adhérer à un racisme primaire ? Non. Le nationalisme consiste d'abord à réfléchir sur les conditions qu'il faut respecter pour que chacun puisse vivre chez soi en accord avec la communauté de son pays. Aux entreprises coloniales et impériales, nous préférons l'optique coopérative d'accords bilatéraux, ponctuels ou durables, fondés sur l'intérêt économique réciproque. C'est en ce sens qu'il faut comprendre l'idée selon laquelle le nationalisme s'affirme comme un pragmatisme, un empirisme et un réalisme. Sans être pour les bons sentiments, nous ne sommes pas non plus systématiquement racistes. Nous considérons ce qui nous est utile, bénéfique et de nature à perpétuer notre identité de principe.
C'est dans ce cadre que s'est posée la question brûlante du conflit entre Israéliens et Palestiniens, ravivé depuis le 7 octobre 2023. Moi-même qui n'étais pas prompt à prendre position en la matière, je dois me rendre à l'évidence d'une logique proprement génocidaire mise en œuvre par l'État hébreux, que même les États-Unis et les médias de masse en viennent à reconnaître. Une fois de plus, les analyses de Ploncard d'Assac confirment leur plausibilité, sur la base d'une interprétation rooseveltienne, en référence historique à une provocation de type Pearl Harbour, que les Israéliens auraient utilisée comme prétexte pour, de représailles en massacres, en finir avec les Palestiniens.
Parallèlement, sentant que les jours de leur État sont comptés, les Juifs partisans du projet d'un grand Israël voient sans doute dans l'Ukraine une solution de repli, hypothèse de nature à éclairer l'empressement de la Macronie dans son soutien à l'Ukraine, soutien, rappelons-le, aux frais du contribuable français qui n'a pas été consulté, sur ce dossier comme sur tant d'autres. Si encore le philosémitisme et le sionisme des politiques français se revendiquant de l'arc républicain avaient pour conséquence une amélioration du quotidien des Français, on pourrait le comprendre. Mais, en l'occurrence, on nous sacrifie pour des intérêts étrangers aux nôtres.
Prenons l'exemple de l'agriculture, dont les revendications ont encore marqué l'actualité récente à l'heure de ces lignes, le président de la république s'étant retrouvé sous les huées lors du Salon dédié, le 24 février 2024. Que veulent nos paysans ? Vivre de leur terre, en permettant au peuple français de se nourrir localement, avec des produits de qualité. Nous avons, en France, toutes les ressources pour ne dépendre de personne en matière de nourriture, qu'il s'agisse de blé, de viande, de lait, de fruits ou de légumes. Dans ce domaine comme dans d'autres, nous pouvons être autosuffisants, et même exporter nos produits. À cause du régime républicain, inféodé à l'Union européenne, nous nous voyons réduits à devoir importer des denrées ukrainiennes, riches en pesticides.
La gueuse Marianne détruit notre agriculture comme elle détruit notre industrie. Si le projet politique des bureaucrates européens et de leurs homologues français était la prospérité des pays membres, nous n'en serions pas là. De même qu'Israël se révèle dans sa volonté d'en finir avec les Palestiniens, de même l'Union européenne trahit ses intentions contreproductives et attentatoires aux communautés nationales. De ce point de vue, l'ennemi n'est pas Vladimir Poutine. Premièrement, l'Ukraine est historiquement russe. Deuxièmement, Poutine, à l'instar des BRICS en général, fait partie des acteurs influents qui s'efforcent de mettre en place un monde multipolaire, libéré de la tutelle des États-Unis et de leur État profond.
L'intérêt de la France serait donc de sortir de l'Union européenne, notamment afin de reprendre le contrôle de notre agriculture, de notre industrie, de notre économie d'une manière générale, de nos frontières, de nos traditions, de nos coutumes et de nos mœurs. Et Poutine serait pour nous un meilleur allié que les Américains (du moins, les Américains tels qu'ils se sont comportés avec nous jusqu'à présent), car son but n'est pas d'étendre son empire aux pays d'Europe occidentale, mais de commercer avec nous dans son propre intérêt. Ceux qui craignent des abus, notamment en matière de hausse des prix dans les transactions internationales à notre détriment, devraient se poser la bonne question : comment redevenir des acteurs puissants, de taille à négocier avantageusement avec Poutine, sinon en revenant à l'État-nation ?
Réveillez-vous, comme je me suis réveillé aussi : à quoi nous a menés la tutelle israélo-américaine et son corolaire administratif européen, sinon à une paupérisation de plus en plus marquée du peuple français ? En amont, qu'étaient la Révolution dite française, ses républiques successives et le gaullisme, sinon les terrains qui ont préparé sciemment la situation sclérosée dans laquelle nous nous retrouvons avec Emmanuel Macron ? Hors de l'Union européenne, les États auraient les mains déliées. Concernant nos partenariats, nous serions libres de voir notre intérêt du côté de la Russie et des pays arabes. Quant aux États-Unis et à Israël, qu'ils nous prouvent un revirement, une volonté d'entretenir des relations de type gagnant-gagnant. Sinon nous nous passerons d'eux comme d'autres pays dans le monde le font déjà.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre, dans une période mouvementée. J'ai toujours été prudent quant à la probabilité d'aller au bout de mes projets, dont j'ai néanmoins réalisé une partie (tant professionnellement, au niveau commercial, mercatique, managérial puis dans les métiers de la sécurité, que sur un plan plus personnel, à travers mes productions de contenus notamment textuels et visuels). Cette prudence se confirme, à l'aune des incertitudes du monde en 2024, et de conflits d'une rare violence, susceptibles d'avoir des répercussions sur la France et sur notre peuple. Mais, si j'ai la possibilité de continuer mon cheminement, j'emboiterai le pas des autres nationalistes m'ayant précédé.
Cette décision implique la poursuite de ma propre formation doctrinale, ainsi qu'une conscience didactique. Par cette dernière, j'entends le fait de garder à l'esprit la nécessité, auprès des personnes que je suis amené à contacter dans cette perspective, d'éclairer l'information pertinente de façon graduelle. Tout le monde, loin s'en faut, n'est pas encore capable de faire la différence entre nationalisme et souverainisme, entre réaction et patriotisme. Il s'agit de prendre le temps d'expliquer cette différence, car elle est fondamentale. Le nationalisme consiste à s'appuyer, politiquement, sur les principes qui font des nations des civilisations distinctes les unes des autres.
Ainsi, là où souverainisme et patriotisme s'attachent à une résistance territoriale, le nationalisme englobe cette dimension mais va plus en profondeur, remontant à la cause des problèmes du pays. Ce disant, je ne fais que reprendre la définition de mes enseignants (dont Philippe Ploncard d'Assac). La pédagogie passant par la répétition, il faut également œuvrer à une transmission, à une propagation, mais à la seule condition d'avoir vraiment compris ce dont on parle, et de devenir capable de le faire comprendre aux autres. Or, la situation actuelle est celle de générations pour qui le cosmopolitisme s'impose comme une évidence et comme s'il avait toujours existé, ce qui n'est pas le cas.
Dans ce contexte, on préfèrera, des deux niveaux de lecture suivants, celui qui s'attache à désigner l'origine du mal, dans le cas, par exemple, de tensions entre communautés d'origines différentes : dans un premier temps, le Français blanc est désigné comme cible de l'Arabe musulman présenté comme inassimilable ; dans un deuxième temps, l'immigration-invasion est perçue comme le résultat d'un plan d'action cosmopolite, humaniste, maçonnique, destiné à détruire la France pour instaurer un ordre mondial. À partir de ce deuxième temps, qui correspond à un deuxième niveau de lecture, l'anti-France ne se résume plus au seul auteur d'agressions issu d'une immigration récente venue d'Afrique du nord, puisqu'elle devient essentiellement liée à des intérêts américains, juifs et pro-israéliens.
La difficulté que présente l'acceptation de cette idée tient au fait que les membres de la communauté juive, en France, ne sont généralement pas connus pour des actes de délinquance, encore moins pour des crimes de sang. Au moins deux raisons l'expliquent : d'une part, il s'agit d'une communauté relativement intégrée aux usages ; d'autre part, les relations qu'entretiennent les membres les plus influents de cette communauté avec l'argent sont telles que, si une forme de délinquance ou de criminalité doit apparaître, il existe, de longue date, une tendance naturelle à identifier cette délinquance ou cette criminalité aux délits d'initiés, à la corruption, au lobbying.
On ne pense pas, de prime abord, que les réseaux concernés sont d'une telle étendue qu'ils débouchent, à un moment donné, sur l'instrumentalisation d'une partie d'un peuple (arabo-musulman) par une partie d'un autre peuple (juif), dans le but de venir à bout d'une civilisation (française et catholique). Rappelons cependant que l'émergence du christianisme a marqué une rupture par rapport au judaïsme, remettant en cause la notion de peuple élu. Puis vint la Révolution dite française, une révolution anticatholique. Qu'était cette révolution dans le même temps ? "La Révolution fait figure de période fondatrice pour les Juifs français. Elle marque le début de leur émancipation politique."
Quand les zemmouriens et assimilés disent aimer la France, ils parlent, qu'ils le veuillent ou non, des régimes républicains consécutifs à la Révolution dite française. Pourtant, l'histoire de France est bien plus ancienne, son acte fondateur ayant été le baptême de Clovis (466-511) à Reims. Saint-Louis (1214-1270) n'était pas un "roi juif". Et le CRIF rappelle les expulsions dont les Juifs ont été l'objet en France au fil des siècles. Les puissances financières et médiatiques, incontournables dans notre monde, l'immense fortune des Rothschild et autres Rockfeller, la solidarité internationale entre Juifs (dans ses deux facettes : nomadiste et sioniste), appuyée par leurs alliés (francs-maçons, minorités de mœurs), sont autant de facteurs qui montrent, de manière contrastive, que les intérêts spécifiques de la France ne vont pas dans le même sens.
Au vu des pages de la presse généraliste, toujours frileuse quand il s'agit d'évoquer des problèmes d'ordre ethnique, on se rend compte que sa lecture n'atteint même pas le premier des deux niveaux décrits plus haut. Ainsi, Ouest France, à propos de la mort de Thomas Perotto à Crépol le 19 novembre 2023, va tout au plus jusqu'à dire : "Les jeunes venus d’ailleurs portent des coups, certains des coups de couteau et des propos hostiles "aux blancs" sont entendus par certains témoins". Telle est la naïveté du politiquement correct. Le premier niveau, ce sont les Valeurs Actuelles qui l'atteignent, ainsi que CNews, en prise avec la censure. Le deuxième niveau, c'est le nôtre, celui des vrais nationalistes français, qui nommons l'ennemi sous les traits du lobbyiste globalisateur, partisan d'un monde unipolaire dont les peuples, dans l'ensemble, ne veulent plus.
Pourquoi le nationalisme capte-t-il l'attention du public des médias indépendants du web, là où l'alter-mondialisme semble avoir échoué, bien que partageant avec le nationalisme certains axes critiques ? Parce que le nationalisme, contrairement à l'alter-mondialisme, n'est pas une idéologie hors-sol, une simple réponse à la postmodernité. Le nationalisme est une référence à l'histoire profonde des cultures. De plus, le nationalisme n'est pas limité par l'antiracisme altermondialiste, lequel retombe dans le droit-de-l'hommisme des socio-démocrates. Pour devenir nationaliste, j'ai dû moi-même m'affranchir de l'antiracisme perceptible dans mes écrits d'avant mai 2023.
Pour autant, être nationaliste implique-t-il nécessairement d'adhérer à un racisme primaire ? Non. Le nationalisme consiste d'abord à réfléchir sur les conditions qu'il faut respecter pour que chacun puisse vivre chez soi en accord avec la communauté de son pays. Aux entreprises coloniales et impériales, nous préférons l'optique coopérative d'accords bilatéraux, ponctuels ou durables, fondés sur l'intérêt économique réciproque. C'est en ce sens qu'il faut comprendre l'idée selon laquelle le nationalisme s'affirme comme un pragmatisme, un empirisme et un réalisme. Sans être pour les bons sentiments, nous ne sommes pas non plus systématiquement racistes. Nous considérons ce qui nous est utile, bénéfique et de nature à perpétuer notre identité de principe.
C'est dans ce cadre que s'est posée la question brûlante du conflit entre Israéliens et Palestiniens, ravivé depuis le 7 octobre 2023. Moi-même qui n'étais pas prompt à prendre position en la matière, je dois me rendre à l'évidence d'une logique proprement génocidaire mise en œuvre par l'État hébreux, que même les États-Unis et les médias de masse en viennent à reconnaître. Une fois de plus, les analyses de Ploncard d'Assac confirment leur plausibilité, sur la base d'une interprétation rooseveltienne, en référence historique à une provocation de type Pearl Harbour, que les Israéliens auraient utilisée comme prétexte pour, de représailles en massacres, en finir avec les Palestiniens.
Parallèlement, sentant que les jours de leur État sont comptés, les Juifs partisans du projet d'un grand Israël voient sans doute dans l'Ukraine une solution de repli, hypothèse de nature à éclairer l'empressement de la Macronie dans son soutien à l'Ukraine, soutien, rappelons-le, aux frais du contribuable français qui n'a pas été consulté, sur ce dossier comme sur tant d'autres. Si encore le philosémitisme et le sionisme des politiques français se revendiquant de l'arc républicain avaient pour conséquence une amélioration du quotidien des Français, on pourrait le comprendre. Mais, en l'occurrence, on nous sacrifie pour des intérêts étrangers aux nôtres.
Prenons l'exemple de l'agriculture, dont les revendications ont encore marqué l'actualité récente à l'heure de ces lignes, le président de la république s'étant retrouvé sous les huées lors du Salon dédié, le 24 février 2024. Que veulent nos paysans ? Vivre de leur terre, en permettant au peuple français de se nourrir localement, avec des produits de qualité. Nous avons, en France, toutes les ressources pour ne dépendre de personne en matière de nourriture, qu'il s'agisse de blé, de viande, de lait, de fruits ou de légumes. Dans ce domaine comme dans d'autres, nous pouvons être autosuffisants, et même exporter nos produits. À cause du régime républicain, inféodé à l'Union européenne, nous nous voyons réduits à devoir importer des denrées ukrainiennes, riches en pesticides.
La gueuse Marianne détruit notre agriculture comme elle détruit notre industrie. Si le projet politique des bureaucrates européens et de leurs homologues français était la prospérité des pays membres, nous n'en serions pas là. De même qu'Israël se révèle dans sa volonté d'en finir avec les Palestiniens, de même l'Union européenne trahit ses intentions contreproductives et attentatoires aux communautés nationales. De ce point de vue, l'ennemi n'est pas Vladimir Poutine. Premièrement, l'Ukraine est historiquement russe. Deuxièmement, Poutine, à l'instar des BRICS en général, fait partie des acteurs influents qui s'efforcent de mettre en place un monde multipolaire, libéré de la tutelle des États-Unis et de leur État profond.
L'intérêt de la France serait donc de sortir de l'Union européenne, notamment afin de reprendre le contrôle de notre agriculture, de notre industrie, de notre économie d'une manière générale, de nos frontières, de nos traditions, de nos coutumes et de nos mœurs. Et Poutine serait pour nous un meilleur allié que les Américains (du moins, les Américains tels qu'ils se sont comportés avec nous jusqu'à présent), car son but n'est pas d'étendre son empire aux pays d'Europe occidentale, mais de commercer avec nous dans son propre intérêt. Ceux qui craignent des abus, notamment en matière de hausse des prix dans les transactions internationales à notre détriment, devraient se poser la bonne question : comment redevenir des acteurs puissants, de taille à négocier avantageusement avec Poutine, sinon en revenant à l'État-nation ?
Réveillez-vous, comme je me suis réveillé aussi : à quoi nous a menés la tutelle israélo-américaine et son corolaire administratif européen, sinon à une paupérisation de plus en plus marquée du peuple français ? En amont, qu'étaient la Révolution dite française, ses républiques successives et le gaullisme, sinon les terrains qui ont préparé sciemment la situation sclérosée dans laquelle nous nous retrouvons avec Emmanuel Macron ? Hors de l'Union européenne, les États auraient les mains déliées. Concernant nos partenariats, nous serions libres de voir notre intérêt du côté de la Russie et des pays arabes. Quant aux États-Unis et à Israël, qu'ils nous prouvent un revirement, une volonté d'entretenir des relations de type gagnant-gagnant. Sinon nous nous passerons d'eux comme d'autres pays dans le monde le font déjà.
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Merci de m'appeler Eric, c'est mon prénom d'usage.