"Fascisme. Idéologie politique apparue au début du 20e siècle et élaborée par Benito Mussolini, dictateur de l'Italie de 1922 à 1943. Cette doctrine politique rejette le libéralisme, le marxisme, l'individualisme et la démocratie parlementaire. Le fascisme prône l'institutionnalisation de la dictature, le culte du chef "providentiel" et charismatique, le corporatisme, le parti unique et le nationalisme ethnique. Le fascisme italien a eu des prolongements variables en Allemagne avec Adolf Hitler, en Espagne avec Francisco Franco (1939-1975) ou au Portugal avec Antonio Oliveira de Salazar (1928-1968). Par extension, le terme est utilisé pour désigner des formations d'extrême droite ou pour qualifier péjorativement une attitude élitiste et autoritaire."

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1499

"Silvio Berlusconi, figure majeure de la droite italienne, est mort. Le Cavaliere, parvenu à trois reprises à la tête du gouvernement italien, entrepreneur des médias, longtemps propriétaire du club de football Milan AC, a vu sa carrière marquée par une série de scandales publics et privés. Il est mort à Milan, le 12 juin [2023]."

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/06/12/silvio-berlusconi-figure-majeure-de-la-droite-italienne-est-mort_6177250_3382.html

"Le berlusconisme, ce n’est pas le fascisme. Mais seulement parce que c’est l’équivalent fonctionnel et post-moderne du fascisme. Parce qu’il constitue la destruction de la démocratie libérale dans les conditions du nouveau millénaire, à l’époque de la domination de l’image, de la mondialisation des marchandises et de la démesure dans la manipulation de la vérité."

"La vie politique est désormais exclusivement une carrière, à l’intérieur d’un circuit investissement-consensus-profit-nouvel investissement. Si l’on ne s’attaque pas au noyau de la partitocratie, si l’on n’élabore pas une stratégie pour la réduire au minimum, l’alternative se trouvera entre deux manières de congédier la démocratie : la forme partitocratique et la forme populiste et autoritaire. Les gauches actuellement existantes (les gauches sociales-démocrates et autres risibles troisièmes voies) sont non seulement incapables d’affronter la difficulté mais même de se la poser vu qu’elles sont partie intégrante et structurelle du problème lui-même."

https://www.cairn.info/revue-le-debat-2011-2-page-95.htm

L'article universitaire cité, dû à Paolo Flores d’Arcais et traduit de l'italien par Gérald Larché, date de 2011. Outre une position généralement à charge des auteurs humanistes contre l'extrême droite, il n'est pas en position de mesurer encore les conséquences dévastatrices pour la civilisation, d'une part de l'idéologie inclusive voire transhumaniste, d'autre part de l'immigration incontrôlée, qui légitimeraient, et le conservatisme berlusconien, et la violence étatique fasciste.