"Une flamme sacrée
Monte du sol natal
Et la France enivrée
Te salue Maréchal !
Tous les enfants qui t’aiment
Et vénèrent tes ans
À ton appel suprême
Ont répondu : "Présents !"

Maréchal, nous voilà,
Devant nous le sauveur de la France,
Nous jurons, nous tes gars
De te servir et de suivre tes pas !
Maréchal, nous voilà,
Tu nous as redonné l’espérance,
La Patrie, renaîtra,
Maréchal, maréchal, nous voilà !

Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun,
On parle avec tendresse
Du héros de Verdun.
En nous donnant ta vie,
Ton génie et ta foi,
Tu sauves la patrie
Une seconde fois !

[Refrain.]

Quand ta voix nous répète
Afin de nous unir :
"Français levons la tête,
Regardons l’avenir",
Nous brandissons la toile
Du drapeau immortel,
Dans l’or des étoiles
Nous voyons luire le ciel.

[Refrain.]

La guerre est inhumaine,
Quel triste épouvantail ;
N’écoutons plus la haine
Exaltons le travail !
Et gardons confiance
Dans un nouveau destin,
Car Pétain c’est la France,
La France c’est Pétain !

[Refrain.]"





Le seul reproche que je ferais à ce texte, c'est d'être trop sentimental. J'ai la même critique envers : "Nous voulons rester Français" de Pierre Sidos. D'ailleurs, la Marseillaise est sentimentale elle aussi, mais dans la haine. On dirait que les hymnes ont besoin d'exalter la fibre affective des peuples, dans un sens ou dans l'autre. Pourtant, c'est avant tout sur la raison qu'il faut s'appuyer, pour donner des fondations durables à un régime politique. De fait, "Travail, famille, patrie" est une devise rationnelle.