Peut-on mesurer l'intensité d'une signification ? Elle serait plus ou moins importante, selon le contexte d'un discours donné. Par exemple, en écrivant un texte intitulé : "Ni pardon, ni oubli, ni trêve, ni pitié" un 25 décembre, jour de Noël en France et dans les autres pays qui célèbrent cette fête, on traduirait une intensité correspondant à un écart. Cette intensité de la signification un jour de Noël, signification en l'occurrence liée à un refus (refus de pardonner, d'oublier, de conclure des trêves, d'avoir de la pitié), creuse en effet l'écart entre un horizon d'attente culturellement attesté, d'une part, et une intention exprimée à contre-courant par rapport à cet horizon d'attente, d'autre part. L'horizon d'attente culturel en question se définit par rapport à un lieu (la France, de par les fondements catholiques de l'histoire de notre pays) et à une date (le 25 décembre, représentant la nativité du Christ). Pourtant, les fondements catholiques de la France restent entiers, ainsi que la volonté, chez l'auteur, de respecter ces fondements, jusque dans les dates religieuses et ce qu'elles signifient. Dès lors que l'intention de respecter la dimension religieuse du contexte est établie, de quoi s'agit-il ? Quelle est la cible de l'absence de pardon, d'oubli, de trêve, de pitié, ainsi formulée en France un 25 décembre, afin de montrer que, si un tel message est délivré en terre chrétienne le jour de naissance du Christ, ce message fut, est et demeurera nécessairement valable en tout lieu et en tout temps, eu égard, précisément, à l'intensité du message ?

Du point de vue de la méthode, il s'agit d'abord de faire apparaître ce qui, dans la proposition, relèvera toujours de la contradiction irrésolue : c'est l'étape aporétique ; une fois les éléments définitivement contradictoires ainsi mis en relief, on doit, sur la base des autres éléments, développer l'explication et l'interprétation : c'est l'étape herméneutique ; ensuite, il convient de montrer plus en détail les perspectives ouvertes par l'interprétation au-delà de l'explication, soit d'expliciter l'interprétation elle-même après avoir explicité, par l'interprétation, l'explication de la proposition initiale : c'est l'étape exégétique ; de ce fait, on devient à même d'apprécier, en plus grande connaissance de cause, la dialectique entre les aspects généraux de la problématique et ses aspects particuliers : c'est l'étape casuistique ; l'incomplétude résiduelle de ladite connaissance, paradoxalement plus importante que ce qui la précède, définit alors la place privilégiée de la créativité au sein de la méthode : c'est l'étape heuristique ; enfin, il reste à définir les bases de la communication des résultats ainsi obtenus : c'est l'étape propédeutique. J'ai voulu donner un nom à cette méthode, en référence au problème posé par le texte dans lequel la méthode a été énoncée. Ce problème a deux faces : le respect de la foi catholique, et le refus de pardonner. Je vais expliquer, dans les paragraphes suivants, pourquoi j'ai finalement décidé de donner, à la méthode d'analyse du problème, le nom de la méthode de Sah. Il faut, pour ce faire, revenir aux Pères de l'Église.

Parmi les Pères de l'Église, l'un, en l'occurrence, a retenu mon attention. C'est saint Athanase d'Alexandrie (298-373). Toute sa vie n'est pas connue dans le détail. Parmi les faits retenus, en voici trois qui émergent : l'importance de la philosophie grecque dans son éducation, dont les catégories aristotéliciennes ; son refus de réintégrer, en 330, l'arien Eusèbe de Nicomédie (280-341) au sein de l'Église alexandrine ; d'une manière générale, son combat contre l'arianisme tout au long de sa vie et l'importance décisive de sa pensée, de ses écrits et de son action dans ce qui allait devenir le dogme de la Trinité (autour de l'idée complexe et cohérente d'une relation à la fois distincte et consubstantielle entre Dieu et le Christ, via le Saint-Esprit). Avec le recul, on peut toujours s'apercevoir que, à travers la défense de ce qui, sur la base du Concile de Nicée, allait devenir le dogme de la Trinité, Athanase, en défendant une certaine idée de la relation entre Dieu et le Christ, défendait en réalité le Christ et, à travers ce dernier, le christianisme tout entier face à ses adversaires (dont on peut légitimement estimer qu'ils existaient, certes, à l'extérieur de l'Église, mais aussi à l'intérieur de l'Église, estimation d'autant plus fondée, de nos jours, que nous savons comment le catholicisme s'est construit, et au prix de quelle adversité il a évolué au fil des siècles et des millénaires). Il faut également rester conscient du fait que, au cours du premier millénaire, c'est-à-dire avant le schisme de 1054, le christianisme était, en quelque sorte, à la fois catholique et orthodoxe avant la lettre, ce qui peut, encore aujourd'hui, servir de référence historique objective commune aux catholiques et aux orthodoxes.

Concernant ce qui allait devenir la France, souvenons-nous, en outre, que Clovis (466-511) s'appuyait sur le christianisme de Nicée. C'est donc dans le contexte de la civilisation française, de sa tradition religieuse et philosophique, ainsi que de ses origines profondes, que je veux développer le rapport qui existe entre ces rappels historiques et la méthode que j'ai présentée plus haut. Il y a d'abord un sigle : "Sah" veut dire, pour moi, saint Athanase (dont j'ai gardé les initiales "s" et "a", en leur adjoignant le marqueur "h" imprononçable figurant parmi les lettres de la graphie : "Athanase", afin de distinguer, en français écrit, le nom : "Sah" de l'adjectif possessif "sa"). Ensuite, il y a au moins trois raisons qui font que l'histoire de saint Athanase me permet d'illustrer, de manière allégorique, la méthode ici définie. La première de ces raisons concerne le caractère incontournable de l'enseignement d'Aristote (-384--322) dans les schémas conceptuels et méthodologiques que nous élaborons, notamment dans les pays occidentaux depuis que l'influence du corpus aristotélicien s'y exerce, y compris à travers le catholicisme, en France et ailleurs. La deuxième de ces raisons est la tentation d'opérer, au moins intellectuellement, un rapprochement entre le refus de réintégrer et le refus de pardonner, ce que m'inspire l'opiniâtreté du combat de saint Athanase contre l'arianisme, car c'est initialement pour traiter le problème de la conjonction entre le respect du catholicisme et le refus du pardon que j'ai introduit ladite méthode. La troisième de ces raisons tient à l'authenticité qui sous-tend la complexité rhétorique en l'espèce, authenticité se traduisant, ici, par une démarche récurrente et lancinante, au-delà même de la possibilité d'identifier ces qualités dans toute méthode appliquée avec rigueur.

Plus en profondeur, l'idée consiste à revenir au symbole de la foi de saint Athanase, dit : "Quicumque" ("Quiconque", premier mot du texte). Si je dois retenir, selon une logique trinitaire, trois passages de ce texte qui peuvent en donner une idée d'ensemble, je dirais : "Sed necessárium est ad ætérnam salútem, ut Incarnatiónem quoque Dómini nostri Iesu Christi fidéliter credat" (soit : "Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ") ; "Ascéndit ad cælos, sedet ad déxteram Dei Patris omnipoténtis : inde ventúrus est iudicáre vivos et mórtuos" (soit : "Il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d’où il viendra juger les vivants et les morts") ; "Hæc est fides cathólica, † quam nisi quisque fidéliter firmitérque credíderit, salvus esse non póterit" (soit : "Telle est la foi catholique, et quiconque ne gardera pas cette foi fidèlement et fermement, ne pourra être sauvé"). Précisons, d'emblée, qu'une première citation commençant par "mais" suppose un non-dit. Dans le présent contexte, ce non-dit ramène à Dieu : "Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi". En effet, s'il faut croire aussi dans le Christ, il faut croire d'abord en Dieu. À partir de là, prenons la première lettre de chacun de ces passages. Ce faisant, on obtient : "S", "A" et "H", lesquelles donnent, une fois alignées en un seul nom : "Sah". Si je dois, maintenant, conceptualiser l'histoire de saint Athanase, j'en reviens aux étapes successives de ma méthode : aporétique (soit : la contradiction insurmontable entre le christianisme nicéen et l'arianisme) ; herméneutique (soit : l'explication du lien entre Dieu et le Christ) ; exégétique (soit : l'interprétation personnelle, ou l'intériorisation par laquelle les croyants vont vers le christianisme nicéen au détriment de l'arianisme) ; casuistique (soit : les particularités historiques du combat mené par des individus contre l'arianisme, au profit du christianisme nicéen) ; heuristique (soit : l'horizon du dogme de la Trinité, via la créativité procédant du Saint-Esprit) ; propédeutique (soit : Athanase s'adressant aux assemblées chrétiennes pour les convaincre).

Ce n'est pas là un ésotérisme, car tout le monde peut le lire et le comprendre publiquement. Je condamne l'ésotérisme, comme je condamne la gnose, le catharisme, la franc-maçonnerie, le lobby des minorités de mœurs et, par ailleurs, le satanisme, ce dont je m'expliquerai plus loin. Ceci dit, une analyse encore plus profonde de la méthode de Sah me conduit à la notion de conjuration, selon une dualité allégorique, la même qui définit, par exemple, ces figures monstrueuses, appelées gargouilles, lesquelles, à l'extérieur des églises, ont l'air malfaisantes et, pourtant, servent à repousser le mal. Là aussi, je vais y revenir rapidement. Considérons, au préalable, une rupture historique plus proche de nous, une parmi d'autres mais lourde de sens dans le contexte du nationalisme français et de ses principes constitutifs : l'épisode de la Royal Navy britannique attaquant la flotte française à Mers el-Kébir le 3 juin 1940. C'est, dans la lignée d'une histoire passant par Jeanne d'Arc (1412-1431), le signe d'une rivalité persistante entre deux nations. Or, quand je parle de conjuration à propos de la méthode de Sah, je pense à la réversibilité des propositions, réversibilité inhérente, semble-t-il, à toute complexité rhétorique. Selon le fil tendu entre Athanase et Mers el-Kébir, considérant, de ce fait, un vaste échantillon de l'histoire (avec pour fil rouge la France, partant de ce qui allait contribuer à définir son identité quand elle n'existait pas encore, pour arriver aux revers qu'allait subir l'entreprise contre-révolutionnaire française dans sa tentative de revenir aux principes constitutifs de notre nation), considérant, donc, ce vaste échantillon, si nous retrouvons, sur le plan linguistique, l'inspiration latine d'un côté, l'adversité anglaise de l'autre, je traduirai, toujours pour faire image, la réversibilité rhétorique de ma première interprétation approfondie de Sah, exprimée en latin, par son contraire, exprimé en anglais, qui donnerait, en résumé : "Satan against humans" (soit : "Satan contre les humains"), dont le franc-maçon inverti Aleister Crowley (1875-1947) se voulait l'un des représentants emblématiques.

Je traiterai plus loin les points du paragraphe précédent. Pour l'heure, en suivant, bien entendu, la première interprétation, d'inspiration catholique, de la méthode de Sah, je la qualifierais également de méthode allusive car, tout en s'attachant à apporter des éléments de résolution au problème soulevé, elle fait allusion à ce dont il est question, en s'y référant indirectement plus qu'elle ne le fait directement, car, tout en répondant à des schémas classiques, aristotéliciens, le processus qu'elle engage nécessite une distanciation, à l'image du vaste échantillon historique allant des prémisses du catholicisme à la France du maréchal Philippe Pétain (1856-1951). On peut dire de ce type de méthode qu'il est, à l'instar de la façon dont, en musique, on qualifiait l'œuvre du compositeur Maurice Ohana (1913-1992), une démarche ancienne qui ne pouvait être produite qu'à notre époque. C'est pourquoi, aussi étonnant que cela paraisse, je pense qu'il existe un axe entre la réaction et la postmodernité. En outre, la méthode de Sah est, en tant que méthode d'analyse et d'approche de la dissonance cognitive, compatible avec la méthode posale, que j'ai également mise au point dans le champ du développement personnel, en tant que consultant en management. Je parle délibérément d'approche, et non de résolution car, contrairement à une idée reçue, la dissonance cognitive n'appelle pas toujours une résolution : dans certains cas, elle est exploitable en tant que telle, ce qui requiert une certaine maîtrise psychologique, et une utilisation des situations à votre profit que, si vous réussissez, personne n'aura soupçonné chez vous.

Premièrement, l'étape aporétique pose une contradiction insurmontable entre le respect de la foi catholique et le refus de pardonner. Sur quel plan ? Sur un plan littéral : "Beáti páuperes spíritu : quóniam ipsórum est regnum cælórum" ("Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux", Matthieu, 5.3). Je pourrais, suivant le fil de mon analyse, multiplier les citations des Évangiles. Celles ayant trait au pardon, qui ont donné lieu aux prières les plus connues et les plus pratiquées quotidiennement, y auraient bien sûr leur place au premier plan. Ce que je veux interroger, c'est ma réticence (et, à travers cette dernière, celle de tous ceux qui l'éprouvent aussi), qui plus est : une réticence qui va jusqu'au refus ouvert et, ce, de manière revendiquée, y compris le jour de Noël. Pourquoi vouloir l'interroger, dans ce cas ? Parce qu'il y a, dans la foi catholique, un appel qui nous relie à l'histoire profonde de la France. En somme, défendre le retour du catholicisme par attachement à son pays et à ses racines apparaît comme un motif cohérent. Ainsi, à défaut de pardonner, je consacre une partie de mon temps libre à méditer sur la religion catholique. Personne ne me l'a demandé. Je souhaite le faire. Il y a au moins deux obstacles qui pourraient m'empêcher de me convertir au catholicisme, et ces deux obstacles semblent, de par leur nature, éloignés l'un de l'autre. Le premier, c'est le progressisme (pour ne pas dire : le wokisme) de l'Église des années 2020 : si je dois devenir catholique un jour, je ne le ferai que quand le mot d'ordre redeviendra hétérosexuel et conservateur, comme moi-même et tant d'autres le sommes, prêts à rejoindre la foi dans le Christ pour peu que la religion revienne à l'équilibre naturel fondateur des civilisations, via l'union légitime entre l'homme et la femme. Le deuxième obstacle, c'est la bonté que j'identifie dans le catholicisme. Il y a chez moi une dureté de l'esprit, et même du cœur, qui diffère en ce sens. Par expérience, je dis, avec calme et certitude, que les personnes amenées à me côtoyer ne devraient pas sous-estimer cet aspect, ce dans leur propre intérêt, sachant que mon moteur reste, précisément, celui de l'intérêt.

Deuxièmement, l'étape herméneutique donne accès aux terres communes, pour autant qu'elles existent. Et elles existent. Mon seul intérêt n'a d'intérêt, dans la communication, que s'il entre en résonance avec d'autres intérêts. La question devient alors : que faire de l'alliance avec un individu qui ne pardonne, ni n'oublie, ni ne conclut de trêve, ni n'éprouve de pitié ? Je répondrais à cette question par une autre question : combien de fois n'ai-je pas entendu certains catholiques français déplorer le fait que les catholiques, en général, ne savaient pas se battre ? Cette question en amène une autre : au fond, quel est le problème de la nouvelle droite, celle qui a infiltré le Front national (avant le Rassemblement national) pour le corrompre de l'intérieur à grand renfort de lobbies maçonniques et minoritaires ? La réponse est, évidemment, dans la question. Il y avait, dès le départ, un projet grossier d'infiltration (qui a pourtant abouti), en exploitant les divisions internes de l'extrême droite (sous prétexte, par exemple, de créer du lien entre catholiques, païens et athées). Là, je renvoie aux analyses de Philippe Ploncard d'Assac, celui que j'applaudis parce qu'il a osé dénoncer les francs-maçons et les minorités de mœurs au sein de l'extrême droite et ailleurs. Voilà un combat, nationaliste et conservateur, que je comprends, que j'approuve et que je partage, avec une sincérité égale à celle que j'exprime quand, en revanche, je me déclare étranger à la logique du pardon, qu'il émane de moi ou d'autrui.

Troisièmement, l'étape exégétique explore les chemins sous-jacents aux terres communes : un catholique digne de ce nom ne veut pas des blasphèmes de Friedrich Nietzsche (1844-1900), et ce catholique a raison, mais il peut considérer l'intérêt qu'il y aurait à compter sur les équivalents, sains d'esprit, du philosophe iconoclaste, non pas contre le catholicisme, mais contre les ennemis du catholicisme ; un nationaliste digne de ce nom ne veut pas des atermoiements ni des compromissions des libéraux au sens philosophique du terme, et ce nationaliste a raison, mais il peut compter sur l'intérêt que représenterait, pour le marché de la nation, un libéralisme économique, classique, strictement régalien quant aux limites imposées à l'État, car c'est, par l'économie, la voie même de la force nationale, et tout nationaliste éclairé ne peut qu'approuver la valorisation du marché de son propre pays, ce qu'il fait quand il appelle lui-même, de ses vœux, le retour des usines en France ; un Français digne de ce nom ne veut pas de l'équivalent d'un Richard Nixon (1913-1994), d'un Ronald Reagan (1911-2004) ni d'un Donald Trump pour servir les États-Unis en France, mais pour servir les intérêts de la France en étant l'équivalent, en France et pour la France, de ce que ces trois présidents ont été aux États-Unis pour les États-Unis. Quatrièmement, l'étape casuistique montre, sur ces bases, le lien qui unit les individus refusant de pardonner, d'une part, et la nation qu'ils veulent défendre, que nous voulons défendre, d'autre part. Cinquièmement, l'étape heuristique révèle que, une fois écartée la faiblesse des bons sentiments, et avec cette faiblesse celle de l'humanisme et de la fraternité enfin condamnés, c'est, au contraire, motivés par le seul intérêt de reconstruire le pays que, sans intermédiaire, les catholiques et leurs alliés d'extrême droite, la vraie, œuvreront au retour en force de la doctrine nationaliste, faite de principes et d'empirisme. Sixièmement, l'étape propédeutique suggère que, si, en plus de la langue française, il existe un langage que les différents acteurs du nationalisme français peuvent comprendre, ce sera celui des espèces sonnantes et trébuchantes du retour à une monnaie nationale quand nous serons sortis de l'Union européenne, ou quand cette dernière s'effondrera d'elle-même.

Nous avons vu, plus haut, en quoi le retour aux mœurs traditionnelles serait, lui aussi, porteur de force pour la France, car c'est ainsi que la France, et toutes les nations fortes, se sont faites et maintenues : quand, dans les veines de la civilisation, coule le même sang que dans les veines de la nature, puissance d'équilibre entre les contraires, l'homme et la femme. Voilà pourquoi nos ennemis, qui tiennent tellement à défendre les minorités de mœurs (car qui se ressemble s'assemble), ne sont pas tant, in fine, les satanistes terribles que certains voient en eux, mais plutôt des médiocrates, des mous, des faibles, dont la médiocratie, la mollesse et la faiblesse expliquent (bien plus qu'une aura terrible que ces médiocrates, ces mous et ces faibles n'ont pas) le désarroi des populations manipulées par les lobbies sanitaires. Seront-ils plus avancés, quand ils auront fait passer des lois pour interdire la haine contre les francs-maçons ? Déjà, ils seraient bien en peine de faire valoir des lois pour défendre des entités parasitaires qui, du fait même de leur faiblesse humaniste et fraternelle, n'ont ni consistance juridique ni, de ce fait, conviction attenante. Ensuite, il y a, dans l'absence de pardon, d'oubli, de trêve, de pitié, une puissance plus grande que la haine, avec l'avantage, pour qui l'éprouve, de ne pas être répréhensible légalement (du moins, dans un système légal un tant soit peu sérieux). Cette puissance, c'est le mépris, c'est la distance au quotidien, c'est la quarantaine actée, c'est la porte fermée. Cette puissance, c'est le territoire de l'individu qui défend ses droits. Et dans ce combat, s'il y a un fait que le recul de l'histoire montre, c'est une propension du catholicisme et du nationalisme à laisser à chacun son for intérieur, là où les imposteurs qui se revendiquent des Lumières, avec les faux principes de 1789, n'ont eu pour finalité que le musèlement, le confinement et la vaccination forcée. Je le dis sans bonté d'âme, mais par lucidité : là où la franc-maçonnerie est condamnable pour sa lâcheté, le prétendu satanisme, lui, l'est pour son inexistence. Car, en définitive, les soi disant satanistes ne sont que des humanistes mous et faibles qui veulent se donner un genre. Par contre, les misanthropes existent, et j'en suis un. C'est pourquoi je mets la noirceur de mon âme au service de la reconstruction de mon pays.

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Merci de m'appeler Eric, c'est mon prénom d'usage.